Inscrire dans la Constitution l’interdiction, pour tout Gouvernement, de voter et d’exécuter un budget en déficit, et cela à compter de 2016, afin de laisser aux responsables politiques élus en 2012 le temps d’opérer en plusieurs années le redressement des comptes publics. Depuis les années 70, tous les budgets de l’Etat français ont été votés et exécutés en déficit. Il résulte de ce laxisme suicidaire une dette publique considérable, de l’ordre de 1700 milliards d’euros. Cela compromet l’avenir de notre pays, parce que : Or l’Allemagne, souvent présentée comme financièrement vertueuse, a introduit dans sa Constitution l’obligation de limiter le déficit de l’Etat fédéral à 0,35% du PIB à partir de 2016. Les Français, à qui il est demandé toujours plus d’efforts, sont de plus en plus excédés par le laxisme financier de leurs élus et gouvernants. Ils ne comprennent majoritairement pas ce gaspillage inconsidéré, qui accélère la perte de confiance en la classe politique et rend toujours plus aléatoire une reprise réelle de la croissance. Le poids de la dette est devenu un fardeau insupportable pour les générations futures, ce qui, sur le plan éthique, relève du scandale. En effet, toute société digne de ce nom a pour devoir de transmettre aux générations futures un capital positif de développement (connaissances, valeurs, bien-être matériel), et non une dette considérable, désormais supérieure à 100 000 euros par foyer fiscal payant l’impôt sur le revenu. « Bénis soient les plus jeunes, car ils hériteront du déficit budgétaire de l’Etat ». Herbert Hoover, 31e Président des Etats-Unis (de 1928 à 1932)
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