6. Libérer l’enseignement

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« Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants »

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 – Article 26-3

Mesure :

A côté du secteur public actuel sera développé un secteur totalement libre, au sein duquel les écoles et universités auront la maîtrise de leurs budgets, de la façon de développer leurs programmes, et de la pédagogie mise en œuvre.

Afin d’assurer une certaine cohérence entre les deux secteurs, le cadre général des programmes sera défini par un organisme dans lequel seront représentés les établissements et les associations familiales, à parité entre les deux secteurs.

L’Etat affectera à chaque établissement, public ou libre, un montant identique par enfant scolarisé, lui permettant de couvrir l’intégralité de ses coûts. Cette solution sera budgétairement neutre : il s’agira d’une réallocation du budget de l’Éducation nationale entre les secteurs public et libre, au prorata des effectifs.

Ainsi, les parents pourront choisir de façon totalement libre, et sans aucune contrainte financière, le système éducatif qu’ils jugeront être le plus adapté pour leurs enfants, en exerçant leur choix entre des établissements proposant des offres éducatives différenciées.

Constat :

Les dérives de l’Éducation nationale sont illustrées par les chiffres suivants : le tiers des élèves qui entre en sixième montre de graves lacunes de lecture, d’écriture et de comptage ; le quart des élèves échoue au baccalauréat ; plus du tiers des étudiants quitte l’université sans le moindre diplôme.

En outre, l’Éducation nationale, au nom d’un laïcisme assumé, ne transmet plus les valeurs qui ont assuré la cohésion sociale de la France ainsi que la construction individuelle de chacun. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la violence à l’école ait explosé, avec 80 000 actes de violence graves par an quand il n’y en avait à peu près aucun dans les années 1950.

Le dérivatif traditionnel constitué par le secteur scolaire privé a vu son espace de liberté considérablement réduit depuis les accords Lang-Cloupet de 1992, par la mise en place d’un quota de 20% maximum d’élèves dans l’enseignement privé sous contrat, et par une mainmise quasi-totale, par l’Etat, sur la gestion des établissements privés, en dépit d’un effort financier conséquent demandé aux parents.

Subsiste un secteur authentiquement libre, mais dont la charge financière est intégralement supportée par les familles, et qui est par là-même totalement marginalisé.
L’Éducation nationale ne répond donc plus à sa vocation. Il en résulte qu’elle est devenue inégalitaire, et donc antidémocratique. En outre, son organisation n’assure pas aux parents la liberté réelle de choix d’enseignement, qui est pourtant un droit imprescriptible à redonner aux familles.

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