3. Garantir l’ordre public

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« L’ordre et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude »
Charles Péguy – Cahiers de la quinzaine

Mesure :

Pour garantir l’ordre public et assumer pleinement son rôle de garant de la sécurité des personnes et des biens, l’Etat mènera une action à 3 niveaux :

  • Pour mieux prévenir les troubles à l’ordre public et privé, sera créée une Force auxiliaire, composée de volontaires, de réservistes et de retraités des forces de police, de gendarmerie et de l’armée. Celle-ci aura pour mission prioritaire de soutenir les forces opérationnelles, en prenant en charge les tâches administratives et de gestion, mais pourra également être activée sur le terrain en cas de nécessité.
  • Pour que la justice soit plus efficace, les juges devront motiver avec précision toutes leurs décisions. Ils pourront voir leur responsabilité pénale engagée si certaines de celles-ci contreviennent à l’ordre public ou aux droits des victimes. Parallèlement à ces mesures, seront durcies les lois relatives à la récidive, au trafic de drogue et à la prostitution.
  • Enfin, toutes les peines devront désormais être exécutées, sans remise possible pour les délits majeurs, et notamment pour les crimes de sang ainsi que pour les actes de violence à caractère sexuel.
  • Pour que les délinquants purgent effectivement leurs peines, seront créées 15 000 places de prison, dont la construction devra être menée au cours du prochain quinquennat, notamment financée par la saisie des biens et ressources issus de la lutte accrue contre le proxénétisme et la drogue, et contre l’économie souterraine.

Constat :

La sécurité publique consiste, notamment, à maintenir l’ordre et à assurer la protection des personnes et des biens. Elle constitue une condition préalable à la liberté individuelle et collective, ainsi qu’à l’exercice de toute activité. Elle conditionne, par conséquent, le fonctionnement normal de la démocratie. Pour assurer son maintien, l’Etat s’appuie sur les actions complémentaires des ministères de l’Intérieur et de la Justice.

Or, depuis plusieurs décennies, force est de constater que l’Etat faillit à sa mission, pourtant fondamentale pour la cohésion nationale. Ainsi, les crimes et délits, qui s’élevaient à 600 000 en 1950, approchent aujourd’hui les 4 millions par an, les actes de violence à la personne s’approchant, quant à eux, des 500 000 par an. En outre, le coût de la délinquance et de la criminalité pèse très lourdement sur les comptes de la nation, puisqu’il est estimé à plus de 100 milliards d’euros. Parallèlement à ces évolutions inacceptables :

  • les effectifs de police et de gendarmerie sont devenus notoirement insuffisants,
  • les décisions rendues par les juges apparaissent de plus en plus laxistes, notamment quand sont remis en liberté, avant la fin de leurs peines, des délinquants ou des récidivistes dangereux,
  • le déficit de places dans les prisons est généralement estimé à 15 000, au minimum.

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