2. Réduire les inégalités sociales

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« Emploi, famille, école, logement, tout se tient ; si un maillon vient à manquer, c’est tout l’édifice qui est fragilisé ». Ségolène Royal

Mesure :

Définition et exécution d’un Plan logement ambitieux, permettant de résorber en 5 ans le déficit actuel du nombre de logements, qui peut être chiffré à 700 000. Ce plan, mis en œuvre par la Caisse des Dépôts et le secteur privé du logement, sera soldé par la vente des logements construits à leurs utilisateurs ou à des investisseurs privés.
Mise en place d’un Revenu minimum individuel de 400 euros pour chaque adulte isolé, qui ne bénéficie d’aucun revenu du travail et d’aucune aide sociale.
Limitation des écarts de revenus au sein des entreprises, par le biais de négociations annuelles tant au niveau des partenaires sociaux que des conseils d’administration.

Constat :

L’écart de richesse entre la France « d’en haut » et celle « d’en bas » ne cesse de se creuser.
Phénomène aggravant, la classe moyenne rétrécit, victime d’un double phénomène : sa fraction la plus aisée rejoint, année après année, le club des grandes fortunes, quand sa fraction la moins aisée s’assimile de plus en plus aux populations pauvres.
De nouvelles situations apparaissent, indignes d’un pays comme la France : le nombre de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté augmente régulièrement, comme s’accroît d’année en année le nombre des mal-logés, et comme se développe la grande précarité chez les très jeunes adultes et chez les personnes âgées.
La France ne peut accepter une telle situation, car elle se doit de respecter prioritairement la personne. Il importe donc qu’elle agisse :

sur le logement, qui conditionne l’équilibre social de chaque foyer ;
sur l’affectation de ressources aux plus démunis, leur permettant de ne pas vivre dans un total dénuement ;
sur les écarts de revenus au sein des entreprises, qui ont pris des proportions inacceptables.

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